Test du jeu OtherSkin : un shooter de survie sur une planète inhospitalière

Le test du jeu OtherSkin, édité par FDG Entertainment et développé par Game Atelier, a été réalisé sur PC.

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Sommaire

Table des matières

OtherSkin

Test du jeu OtherSkin : un shooter de survie sur une planète inhospitalière

Développé par le studio français Game Atelier, connu pour avoir marqué les esprits en 2018 avec Monster Boy and the Cursed Kingdom, OtherSkin s’affiche comme une aventure centrée sur l’exploration et la découverte d’un monde foisonnant de formes de vie étranges. Entre beauté naturelle, décors chaotiques et action à la troisième personne, le jeu promet une expérience dynamique. Mais tient-il réellement cette promesse ? Réponse, en découvrant le test d’OtherSkin, disponible sur Steam depuis le 2 septembre 2025.

OtherSkin pourrait véritablement s’imposer comme un titre marquant
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L'histoire de OtherSkin

L’intrigue d’OtherSkin reste avant tout un prétexte à l’action. Comme dans Doom Eternal, elle évolue discrètement en arrière-plan sans occuper une place centrale, mais elle contribue efficacement à renforcer l’atmosphère oppressante du jeu.

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Vous incarnez Alex, une humaine génétiquement modifiée, envoyée comme cobaye sur une planète inhospitalière rongée par la corruption. L’air y est infectieux et mortel pour tout être vivant. Pour augmenter vos chances de survie, limitées à seulement quelques heures, on vous a greffé une armure expérimentale, dernier espoir de votre mission.

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Mais l’atterrissage tourne mal : vous vous retrouvez isolée, vos chances de survie diminuant à chaque instant. Pourtant, l’étrange atmosphère et la nature même de cette planète semblent interagir avec votre organisme. Peu à peu, ce monde hostile vous dote de capacités inédites, des dons surnaturels qui deviennent votre seul moyen de résister.
Votre exploration vous amène à découvrir les vestiges d’anciennes civilisations et à comprendre que la corruption qui ronge la planète cache un passé troublant. Ces traces du temps, mêlées à vos nouveaux pouvoirs, vous guident dans une lutte pour la survie où chaque capacité acquise devient une arme contre l’extinction.

OtherSkin
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Dans sa structure, l’histoire sert aussi à introduire un hub central. Ce dernier agit comme une base d’opérations, à partir de laquelle vous pouvez accéder aux différents niveaux et approfondir votre compréhension de ce monde mystérieux.

Game System

Contrairement à ce que l’histoire pourrait laisser penser, OtherSkin n’est pas un jeu de survie, mais un shooter à la troisième personne. Plutôt qu’un monde ouvert, il propose une progression linéaire à travers une succession de niveaux fermés, peuplés d’ennemis à éliminer et de mécaniques à débloquer. Le gameplay repose sur une base solide et apporte une idée originale avec les greffons. Pourtant, le manque de précision, de variété et de rythme empêche l’expérience de rivaliser avec ses modèles, laissant un ensemble correct mais jamais vraiment percutant.

OtherSkin
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La structure rappelle fortement celle de Doom Eternal : amélioration d’armes et de compétences via des ressources, arsenal varié selon la distance d’attaque, munitions limitées et nécessité d’avoir recours au corps-à-corps pour recharger certaines jauges. Ces mécaniques offrent des affrontements nerveux et dynamiques, mais le jeu ne s’arrête pas là.

OtherSkin
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Sa véritable originalité réside dans le système de “greffons”, qui donne d’ailleurs son nom au titre. En éliminant certains ennemis, le joueur peut copier leurs capacités et les intégrer à son arsenal. Ce pouvoir permet de modifier la manière d’aborder les niveaux et offre quelques moments vraiment intéressants de variété et d’expérimentation.

OtherSkin
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Malheureusement, les limites de ce système apparaissent vite. Les contrôles manquent de précision : déplacements approximatifs, pouvoirs difficiles à enchaîner… Le dynamisme initial laisse progressivement place à un sentiment de lourdeur, comme si l’on dirigeait un colosse capable de dashs et de super-sauts, mais sans aucune souplesse.

OtherSkin
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De manière générale, le gameplay manque de profondeur. Les mécaniques fonctionnent, mais elles restent basiques et trop peu exploitées. Le level design, les interactions et la variété des pouvoirs peinent à maintenir l’intérêt sur la durée. Comparé à ses inspirations évidentes, le jeu se révèle correct mais nettement en retrait, ce qui provoque une certaine lassitude.

OtherSkin
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Le bestiaire, sans être mauvais, manque de personnalité. Les ennemis de base restent assez génériques – insectes volants, petites créatures explosives – et servent surtout d’obstacles sans véritable identité. Les combats de boss, de leur côté, reposent sur des mécaniques classiques rappelant Mario 3D : repérer un point faible, utiliser le bon pouvoir et répéter le cycle à mesure que les patterns gagnent en intensité. Ces affrontements apportent un certain dynamisme et se laissent jouer agréablement, mais ils manquent d’originalité et ne marquent pas durablement la mémoire.

OtherSkin
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Graphisme

Sur le plan technique, OtherSkin s’en sort correctement : le jeu est globalement joli et bénéficie d’une direction artistique cohérente. Cependant, on regrette un certain manque d’audace. Les environnements corrompus rappellent trop souvent ce que l’on a déjà vu dans d’autres productions, tandis que les décors tropicaux et la flore exotique manquent de personnalité. L’univers visuel fonctionne, mais il peine à se démarquer. Un peu plus d’excentricité ou de parti pris artistique aurait permis de donner une véritable identité au jeu et de renforcer l’impact de l’expérience.

OtherSkin
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En revanche, l’ergonomie souffre de plusieurs défauts visibles. L’interface manque de clarté : certains boutons se chevauchent, d’autres n’offrent aucun retour visuel lorsqu’on clique dessus, laissant planer le doute sur l’exécution de l’action. Ces problèmes ne sont pas catastrophiques en soi, mais dans un jeu ce sont des défauts que l’on souhaite éviter, ils deviennent rapidement agaçants et nuisent à l’immersion. Résultat : de petits détails qui finissent par générer une frustration inutile chez le joueur.

Bande son

Côté bruitages, OtherSkin joue la carte de la sécurité. Les sons sont fonctionnels et remplissent leur rôle : on perçoit bien l’impact des coups et les retours auditifs des actions sont présents, mais rien ne se démarque vraiment. Dans un univers censé être étrange et dépaysant, ce choix trop classique réduit l’immersion. Un peu plus d’originalité aurait renforcé le sentiment de découverte et donné plus de personnalité au jeu. Les blobs explosifs, par exemple, auraient gagné en impact avec un son surprenant, en adéquation avec leur apparence insolite.

OtherSkin
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La musique, quant à elle, reste discrète et s’efface souvent derrière l’action. Ce n’est pas un défaut en soi : elle accompagne correctement l’ambiance générale, sans jamais gêner le joueur. Toutefois, elle manque de thèmes marquants ou de variations fortes qui auraient pu donner plus de caractère à l’aventure. En l’état, il s’agit d’un fond sonore agréable mais oubliable, qui soutient le jeu sans vraiment l’élever.

ConclusionAvis sur OtherSkin (PC), le verdict du test

13/20

OtherSkin est un jeu qui repose sur de bonnes bases et de bonnes idées, mais qui peine à convaincre par son exécution. Ses mécaniques, bien que solides, sont trop clairement inspirées de titres mieux réussis, ce qui rend la comparaison inévitable et rarement à son avantage. Le manque de profondeur, d’originalité et d’audace, que ce soit dans les graphismes, la bande-son ou le rythme général du gameplay, empêche le jeu de se démarquer réellement.
Et pour tout vous dire, ce ne sont pas les grandes promesses qui posent problème, mais plutôt l’accumulation de petits défauts qui grignotent l’expérience globale. L’ensemble reste cohérent, mais manque de ce fameux effet “waouh” qui rend un jeu inoubliable.
Pourtant, le potentiel est bien là. Avec plus d’excentricité dans la direction artistique, davantage de variété dans le gameplay et une meilleure maîtrise technique, OtherSkin pourrait véritablement s’imposer comme un titre marquant. En l’état, il reste un jeu honnête, mais perfectible, qui laisse entrevoir une belle marge de progression pour l’avenir.

En résumé

Pour terminer, voici un résumé rapide de ses principaux atouts et de ses défauts.

Les points forts Les points forts de OtherSkin

  • - Bonne direction artistique malgré un classicisme certain.
  • - Système de “greffons” intéressant, qui apporte une petite touche d’originalité.
  • - Gameplay nerveux inspiré de Doom Eternal.
  • - Base solide qui laisse espérer un potentiel pour de futures évolutions.

Les points faibles Les points faibles de OtherSkin

  • - Contrôles imprécis et manque de fluidité.
  • - Progression rapidement répétitive et sans grande profondeur.
  • - Interface confuse et ergonomie perfectible.
  • - Bruitages trop classiques, manquant de personnalité.

Bande annonce du jeu Otherskin

Prix en ligne

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Prix de base 28.99 €