Test du jeu Ratatan : un hommage rythmique et explosif à l'esprit de Patapon

Le test du jeu Ratatan, édité par Game Source Entertainment et développé par Ratata Arts, a été réalisé sur PC.

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Résumé

Ratatan, le successeur musical de Patapon développé par Hiroyuki Kotani, transforme le chaos en symphonie interactive. Ce roguelike rythmique mélange stratégie et musique dans un univers coloré où jusqu'à 4 joueurs commandent leurs armées de Cobuns au tempo. Avec sa direction artistique flamboyante rappelant les Gorillaz et une bande-son évolutive qui s'enrichit selon vos performances, Ratatan offre une expérience unique mêlant combat, rythme et coopération. Malgré des biomes répétitifs et des stratégies peu renouvelées, ce titre parvient à ressusciter un genre de niche avec passion, prouvant qu'une idée folle peut sonner juste au bon tempo.

Généré par l’IA à partir du texte rédigé par XLan

Sommaire

Table des matières

Ratatan

Test du jeu Ratatan : un hommage rythmique et explosif à l'esprit de Patapon

Si on vous dit « mi-Schtroumpf, mi-Lemmings, avec un soupçon de Pikmin en fond musical », vous répondez sans doute « WTF ? ». Eh bien, restez, tout va devenir cohérent. Ratatan, développé par Ratata Arts avec le soutien de TVT Co. Ltd. et édité par Game Source Entertainment, cache derrière ses airs loufoques un héritage prestigieux : celui d’Hiroyuki Kotani, l’esprit créatif derrière Patapon. Ici, la musique n’est pas un simple décor, c’est votre arme pour guider vos troupes, conquérir des mondes et, peut-être, sauver l’univers.
Absurde ? Pas tant que ça. Laissez-nous vous prouver que le jeu transforme le chaos en symphonie, en découvrant le test de Ratatan sur PC, prévu également sur Nintendo Switch, PlayStation 4 et Xbox Series.

Ratatan, c’est la preuve qu’un projet fou peut devenir une partition cohérente dès lors qu’il est joué avec passion
  • Ratatan

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L'histoire de Ratatan

Test du jeu Ratatan : un hommage rythmique et explosif à l'esprit de Patapon

Au commencement, il n’y avait que le son. Pas une symphonie céleste, non : plutôt un joyeux brouhaha de tambours cabossés, de trombones enroués et de voix qui s’égarent dans les nuages. C’est de ce chaos mélodique qu’est née Rataport, petite île improbable posée sur les flots du monde de Redo. Là vivaient les Ratatans, de petites créatures rondouillardes, moitié guerriers, moitié instruments de musique, et entièrement inconscients du ridicule de leur existence.

Ratatan
Ratatan

Chaque Ratatan vibrait au rythme du Melodium, cette force mystérieuse qui reliait leurs cœurs à la musique du monde. Certains disaient que ce pouvoir venait d’une Déesse endormie, d’autres pensaient qu’elle s’était simplement lassée de leur vacarme. Toujours est-il que, sans la musique, plus rien ne fonctionnait. Pas de chant, pas d’action. Pas de tempo, pas de vie. Le monde de Redo, autrefois harmonieux, s’était désaccordé, et les Ratatans devaient maintenant le retuner à grands coups de tambours.

Ratatan
Ratatan

À la tête de cette joyeuse cacophonie, un petit orchestre de héros au look aussi varié qu’une playlist de fin de soirée. Il y avait Buttonda, cochon bravache et meneur de fanfare, toujours prêt à souffler dans son sousaphone comme si sa vie en dépendait. À ses côtés sautillait Pyokorappa, lapin tromboniste et dynamiteur de rythmes, suivi de Keroronpa, grenouille mégaphonique qui préférait hurler plutôt que chanter. Derrière eux trottinait Harigittan, hérisson tank au grand cœur, pendant que Nyandola la féline traçait dans l’ombre avec l’agilité d’une basse funk.

Ratatan
Ratatan

Leur mission ? Retrouver le chemin vers The Everafter, un royaume mythique dont on dit qu’il renferme la mélodie originelle du monde. Mais pour ça, il fallait traverser des territoires où la dissonance régnait en maître. Des pirates électriques menés par Captain Barbato, poisson-raie flibustier au rire de trompette, leur barraient la route à bord du Jolly Hermit, un crabe géant déguisé en navire. D’autres factions s’en mêlaient : les Teshitas, soldats grinçants au pas mal réglé, les golems totemiques, les plantes carnivores qui chantaient faux mais fort.

Ratatan
Ratatan

Ainsi bat le cœur de Ratatan : un conte où la musique est plus tranchante qu’une épée, où les héros se battent à coups de cuivres et de riffs, et où chaque victoire se mesure en BPM. Une odyssée à la fois absurde et touchante, à mi-chemin entre un concert de collégiens survoltés et une prière Shadoks pour sauver l’univers du silence.

Game System

14/20

Ratatan, c’est un peu comme si un chef d’orchestre frappé de folie douce avait décidé de mélanger un concert de Queen, un opéra de Mozart et une session de jam dans un garage punk. Tout dans son gameplay sent le mélange improbable, la fusion contre nature, mais qui, à force d’insister sur le bon tempo, finit par produire une harmonie inattendue. Ce n’est ni vraiment un jeu de rythme, ni vraiment un roguelike, ni tout à fait un jeu de stratégie. C’est un peu tout ça à la fois, un mariage entre la rigueur d’un Patapon, la rejouabilité d’un Hadès et la fantaisie d’un Katamari.

Ratatan
Ratatan
Ratatan
Ratatan

Tout commence par un choix : votre général, votre chef d’orchestre. Ce petit être va emmener son armée de Ratatans au combat, et c’est en fonction de son profil que votre bande se composera. Certains s’entourent d’épéistes, d’autres de tireurs à distance, d’artificiers, de lanceurs de faux ou de gros costauds qui frappent avec des marteaux. L’armée change de ton selon votre choix, et chaque groupe a sa petite signature en fonction des armes dont il dispose.

Ratatan
Ratatan

Puis vient la partie concert. Sur le champ de bataille, tout est affaire de rythme. Les ordres ne se donnent pas en criant, mais en tapant la mesure. C’est là qu’on comprend la logique du jeu : pour avancer, attaquer, sauter, bloquer ou déclencher une attaque spéciale, il faut frapper les bonnes notes, sur un rythme en 4/4 bien carré. On tape, on tape, on ressent la pulsation, et chaque mesure devient une phrase musicale. Le joueur devient un chef d’orchestre, ses troupes une armée de musiciens disciplinés. Mais pas le genre de musiciens sages : plutôt ceux d’une fanfare sous caféine qui fonce dans le tas au son des tambours. Et pendant que vous donnez le ton, les ennemis débarquent, les flèches sifflent, et les explosions résonnent. Impossible de baisser le volume ou de faire une pause, il faut donner des ordres. Sans ordre, vos ratatans ne font rien.

Ratatan
Ratatan

Vos cobuns viennent, combattent et périssent. C’est leur cycle de vie. Ils reviennent inlassablement, vous permettant d’avoir en toute circonstance une armée à envoyer vers le salue du monde, rythme par des doubles croches. Mais si les cobuns reviennent en permanence, on ne peut pas dire la même chose de vos points de vies qui partent très vite dès que vous vous faites toucher ! Intervient la grosse particularité du jeu, il faut continuer à donner des ordres, tout en esquivant avec votre personnage les attaques des ennemis comme dans un jeu de plateforme classique. Et pour y arriver vous n’aurez pas le choix, il faut que vous ayez le rythme dans les doigts, et être en capacité de jouer les ordres sans avoir à regarder les notes en bas de l’écran. C’est la condition pour pouvoir espérer l’emporter. Et ce n’est pas si facile que cela, sans être véritablement impossible. Un bon dosage, juste la petite artificial harmonic qui faut maitriser. Ca nécessite un peu d’entrainement mais ca se fait.

Ratatan
Ratatan
Ratatan
Ratatan

Vous traversez des arènes peuplées d’ennemis plus ou moins coriaces, avec pour seul objectif de tenir le tempo et de ne pas perdre le groove. Chaque scène s’achève par une pause bienvenue, puis la suivante démarre sur un nouveau beat, jusqu’à atteindre le boss final du biome. Les combats contre ces mastodontes sont dignes d’un final de concert : feux d’artifice, riffs agressifs, chorale en sueur, tout y passe. Mais attention, car ici, quand la musique s’arrête, c’est le silence définitif. Pas de rappel. Si votre chef d’orchestre tombe à zéro point de vie, c’est le game over, et vous repartez de zéro.

Ratatan
Ratatan

C’est là que le côté roguelike s’invite dans la partition. Comme tout bon musicien qui répète inlassablement, vous rejouez, encore et encore, en vous améliorant un peu plus à chaque session. À chaque run, vous ramassez des bonbons et des donuts (parce que pourquoi pas) qui servent de monnaie d’amélioration. Entre deux morceaux, vous pouvez agrandir votre armée, augmenter vos points de vie, ou offrir à vos troupes quelques bonus bien sentis avant de retourner sur scène. Vous trouverez aussi des armes et des matériaux de craft, permettant de forger de nouvelles armes et d’améliorer celles que vous avez déjà. Chaque nouvel essai devient alors un remix du précédent, avec de légères variations qui modifient la partition.

Ratatan
Ratatan

De plus, entre deux scènes de combat, on vous propose des power-ups que vous aurez choisi parmi un choix limité : infuser vos armes d’un pouvoir de feu, d’électricité, de vent ou de poison ; gonfler vos rangs de nouveaux musiciens ; récupérer des bonbons pour la boutique ; ou augmenter votre or pour mieux négocier les services d’un marchand. Les choix sont nombreux, et c’est ici que le jeu dévoile toute sa rythmique interne : avant chaque scène de combat, une décision, puis pour le combat suivant, une variation. Plus vous jouez, plus vos notes s’accordent, plus votre armée sonne juste. Et quand tout s’aligne (tempo, esquive, anticipation) le jeu se transforme en véritable jam session orchestrée par vos réflexes.

Ratatan
Ratatan

Et pourtant, derrière cette euphorie, quelques notes grincent. Le refrain, aussi entêtant soit-il, finit par se répéter. Les biomes s’enchaînent toujours dans le même ordre, sans réelle surprise, comme un setlist figée qu’on adore au début, mais dont on devine vite chaque transition.
Mais le plus embêtant concernant les stratégies en elles-mêmes qui sont le cœur du gameplay. Que vous commandiez des archers, des lanciers ou des artificiers, la stratégie reste la même. Quelque que soit les infusions que je donne à mes armes, si je joue plutôt feu, poison, ou glace, si je cherche à booster les critiques… je ne change pas ma façon d’appréhender le combat. Bien sûr en fonction de la pertinence de mes choix j’irai plus ou moins loin, mais ni la nature de mes ratatan, ni les différents loot pendant la partie, ne change radicalement la manière dont je joue.

Ratatan
Ratatan

Ratatan, c’est donc un concert explosif, porté par une idée géniale à savoir transformer la stratégie en symphonie,  mais qui manque encore de cette improvisation folle qui fait les grands morceaux. Quand le rythme s’installe, c’est grisant ; quand il tourne en boucle, c’est un peu comme une reprise qu’on adore mais qu’on a trop entendue.

Graphisme

19/20

Graphiquement, Ratatan est un feu d’artifice visuel qui aurait pu naître d’un croisement entre un clip des Gorillaz, un morceau de Fantasia et un petit détour chez Patapon. Ici, tout bouge, tout chante, tout respire. Les décors explosent de couleurs comme si le pinceau avait trempé directement dans une fanfare en plein solo. Les cobuns bondissent, virevoltent, tapent du pied et gigotent en rythme, et chaque biome ressemble à une scène de comédie musicale où le décor lui-même semble vouloir danser.

Ratatan
Ratatan

On passe d’un désert éclatant de lumière orangée à un décor d’Halloween burlesque en passant par une plage de sable blanc et étincelant. Les arrière-plans pulsent en cadence avec vos battements de tambour, et on jurerait que les montagnes elles-mêmes battent la mesure. C’est un univers vivant, vibrant, presque organique.

Ratatan
Ratatan

Les boss, eux, sont des numéros de cabaret à part entière. Immenses, grotesques, charismatiques, un peu à la façon des créatures de Cuphead, mais avec la tendresse psychédélique d’un Rayman Legends. Ils remplissent l’écran de leurs gestes exagérés, et chaque mouvement raconte quelque chose. Rien n’est gratuit : une lumière qui clignote, un œil qui se dilate, une tentacule qui frémit… tout est un indice visuel pour anticiper l’assaut qui vient. On apprend à lire la scène comme une partition : à cette cible qui apparait, on sait que l’accord de la mort va tomber et qu’il faut bloquer, à ce geste, qu’il faut commander la retraite ou un saut.

Ratatan
Ratatan

Ce sens du détail, cette animation fluide et expressive, cette cohérence entre forme et fond rappellent les grandes heures de Rayman Origins ou du mythique court métrage de Disney, Music Land. C’est un dessin animé sous amphétamines, une fresque rythmique qui ne se contente pas d’être jolie : elle chante.
D’ailleurs mes enfants ne s’y trompent pas. Quand j’y joue, ils regardent, en fredonnant en rythme la musique. C’est pas lors de mes parties (bien trop nombreuses) de Slay The Spire qu’ils se comportent comme ça.

Bande son

19/20

La bande-son de Ratatan, c’est un festival auditif, un concert célestes, un carnaval sonore où même le silence semble groover dans son coin. Dans un jeu où la musique est littéralement une arme, on pouvait craindre la fausse note… mais non. C’est drôle, c’est entraînant, c’est lisible, et surtout : c’est diablement bien orchestré.

Ratatan
Ratatan

Tout commence dans une sobriété trompeuse. Votre chef d’orchestre crie ses ordres d’une voix percussive, sorte de beatbox militaire improvisé : "Rata ! Rata ! Ratatan !" Et puis, dans un écho parfait, vos cobuns reprennent en chœur, comme une chorale de Schtroumpfs dopés à la pop japonaise. C’est cette respiration à 2 temps, ce va-et-vient entre le soliste et le chœur, qui donne au jeu toute sa personnalité, et bien sûr chaque bouton que vous allez presser pour faire passer vos ordres aura un son, un nom différent. 

Ratatan
Ratatan

Mais le vrai coup de génie, c’est la montée. Plus votre sens du rythme s’affine, plus la jauge de Fever grimpe et avec elle, tout un orchestre invisible se met en branle. Au début, vous êtes seul, a cappella, juste la voix, le souffle, la pulsation nue. Puis entrent les percussions, les basses, les cuivres, les cordes, les chœurs, et avant même de vous en rendre compte, vous êtes en train de mener un big band cosmique en plein champ de bataille. 

Ratatan
Ratatan
Ratatan
Ratatan

C’est une véritable leçon de mixage, contrairement à d’autres titres musicaux qui finissent par tourner en boucle, ici, la musique évolue sans jamais lasser : elle respire, s’enflamme, retombe, repart. Et pourtant la musique est un peu toujours la même, mais le génie c’est de réussir à la rendre entêtante, mais jamais lassante.

Ratatan
Ratatan
Ratatan
Ratatan

Ratatan parvient à rendre hommage aux grands rythmes sans jamais les copier. On y entend un peu de samba, un peu de funk, un peu de tribal et beaucoup de groove. Par moments, on croit entendre les musiques d’un Jet Set Radio ou d’un Parappa the Rapper revisité par un orchestre symphonique, et on se surprend à taper du pied même en dehors du jeu.
Un petit miracle d’équilibre et de musicalité. Bref, la bande-son de Ratatan n’est pas juste réussie, c’est un bijou.

ConclusionAvis sur Ratatan (PC), le verdict du test

18/20

Ratatan, c’est la preuve qu’un projet fou peut devenir une partition cohérente dès lors qu’il est joué avec passion. Ce n’est pas juste un hommage à Patapon, c’est une renaissance : celle d’un genre qu’on croyait trop de niche pour revenir sur le devant de la scène. Ici, tout transpire la musique, que cela soit le gameplay, les graphismes, le rythme des combats, jusqu’à la façon dont on respire entre 2 niveaux. On joue autant qu’on écoute, on dirige autant qu’on danse, et à chaque instant le jeu nous rappelle qu’une bonne idée, même dissonante, peut sonner juste si elle est jouée au bon tempo.
Le jeu n’est pas parfait, bien sûr. Certaines notes reviennent un peu trop souvent, les biomes se suivent sans grande improvisation, et les stratégies manquent encore de variations pour transformer le tout en chef-d’œuvre. Mais difficile de lui en vouloir quand chaque run vous donne envie d’y retourner, juste pour sentir encore une fois cette pulsation qui fait vibrer la manette.

En résumé

Pour terminer, voici un résumé rapide de ses principaux atouts et de ses défauts.

Les points forts Les points forts de Ratatan

  • - Direction artistique flamboyante et cohérente
  • - Bande-son géniale, rythmée et évolutive
  • - Gameplay original mêlant rythme, loot et stratégie

Les points faibles Les points faibles de Ratatan

  • - Biomes linéaires et répétitif
  • - Stratégies peu renouvelées d’une partie à l’autre
  • - Peu d’impact des loots sur la physionomie des parties

Bande annonce du jeu Ratatan

Prix en ligne

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