Test du jeu Fellowship : un MMO coopératif sans grind ni fioritures

Le test du jeu fellowship, édité par Arc Games et développé par Chief Rebel, a été réalisé sur PC.

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Ce qu'il faut retenir :

Fellowship est un jeu multijoueur en ligne coopératif (MOA/MODA) centré sur des donjons courts et intenses, développé par Chief Rebel et édité par Arc Games. Conçu pour quatre joueurs, il met l’accent sur la complémentarité des rôles (tank, soigneur, DPS), la communication et la coordination. Sans grind ni quêtes répétitives, le jeu valorise la maîtrise et l’adaptabilité des builds plutôt que l’accumulation de points d’expérience. Les combats tactiques, les boss exigeants et la progression stratégique offrent une expérience fluide et accessible. La direction artistique claire, le design sonore précis et la lisibilité des affrontemen

Généré par l’IA à partir du texte rédigé par XLan

Sommaire

Table des matières

fellowship

Test du jeu Fellowship : un MMO coopératif sans grind ni fioritures

Je n’ai jamais mis les pieds dans un MMO. Pas de souvenirs de raids à 2 heures du mat' sur World of Warcraft, pas de soirées gâchées par un boss qui one-shot la moitié du groupe, pas de collection de montures légendaires ni de potions craftées à la chaîne. Bref, je débarque vierge de tout trauma de tank distrait ou de healer AFK.

C’est donc avec une curiosité toute neuve que j’ai lancé le jeu Fellowship, le nouveau projet du studio suédois Chief Rebel, édité par Arc Games. Reste à savoir si ce MMO saura séduire aussi bien les vétérans du genre que les novices comme moi. Découvrez la réponse avec le test Fellowship disponible sur Steam depuis le 16 octobre 2025.

On ressort d’un donjon avec cette sensation rare d’avoir accompli quelque chose ensemble, sans y avoir passé la soirée...
  • Fellowship

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L'histoire de fellowship

Et si les meilleures parties d’un MMO, je parle des donjons en coopération, pouvaient exister sans tout le gras autour ? C’est la promesse de Fellowship, la “Multiplayer Online Adventure” (ou MOA, parce qu’il fallait bien inventer un nouvel acronyme). Pas de quêtes FedEx, pas de grinding débile pour looter une cape violette +2 : ici, on saute directement dans la baston.

Fellowship
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Le pitch narratif est réduit au strict nécessaire : un monde prétexte à l’aventure, des portails qui mènent à des donjons truffés de pièges, et un QG baptisé “Stronghold” pour bricoler son équipement et faire coucou aux autres explorateurs. Pas de grande épopée ni de guerre cosmique à la Final Fantasy XIV, mais un cadre propice à la camaraderie et à la castagne bien réglée. Fellowship ne raconte pas une histoire : il fait vivre la vôtre, entre potes, à coups de cris sur Discord.

Game System

17/20

Fellowship repose sur une idée simple : condenser toute la richesse coopérative d’un MMO dans un format de sessions courtes et intenses, taillées pour 4 joueurs. Oubliez les longues heures à faire du “grind” ou à traîner dans les menus ; ici, tout commence dans la Stronghold, un hub clair et vivant où l’on ajuste son équipement, son arbre de talents et sa stratégie avant de plonger dans le prochain donjon. Le jeu reprend la fameuse trinité des rôles (tank, soigneur, DPS), mais la traite avec une précision d’orfèvre. Chaque héros est préfabriqué, doté de son propre style et d’un arbre de compétences unique, ce qui permet un équilibrage très fin sans sacrifier la diversité.

Fellowship
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On retrouve ainsi des archétypes familiers, mais revisités : Helena, la chevalière stoïque au bouclier massif, excelle à maintenir l’aggro et protéger ses alliés ; Meiko, plus technique, alterne combos et parades pour transformer la défense en art martial. Côté dégâts, les profils sont variés : Ardeos, le mage du feu, sème le chaos à distance tandis que Mara, assassin furtif, préfère se glisser dans le dos des ennemis pour placer un enchaînement meurtrier. D’autres héros, comme Rime la magicienne de glace ou Elarion l’archer, privilégient le contrôle et la mobilité. Les soigneurs ne sont pas en reste : Sylvie peut alterner entre soins directs et buffs de groupe, tandis que Vigour, plus classique, stabilise les combats avec des auras régénératrices.

Fellowship
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La particularité du jeu, c’est que l’on ne crée pas son personnage de zéro : on incarne un héros existant, qu’on adapte à chaque run via un système de talents et de réaffectation libre. Avant chaque expédition, on peut entièrement revoir son build : un tank pourra renforcer ses résistances face à un donjon empoisonné, un soigneur opter pour un build de purification, un DPS miser sur le burst ou sur le contrôle de zone. Cette modularité donne au jeu une vraie souplesse stratégique : plutôt que d’imposer une classe rigide, Fellowship incite à s’ajuster sans cesse aux défis du moment.

Fellowship
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La progression ne repose pas sur des niveaux d’expérience traditionnels : pas de barres d’XP, pas de grind infini. Ce qui compte, c’est la maîtrise. Terminer un donjon débloque des points de compétence, du matériel et des “Ascensions” : des paliers de difficulté qui ajoutent des malus et des effets spéciaux, à la manière des failles supérieures de Diablo III ou des donjons mythiques de World of Warcraft. Chaque palier plus élevé introduit de nouveaux “affixes” : ennemis élites supplémentaires, effets persistants (poison, foudre, brouillard), zones réduites ou boss renforcés. C’est un système qui privilégie le talent et la coordination à la simple accumulation de puissance.

Fellowship
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Le cœur du jeu, ce sont évidemment les donjons. 10 à 20 minutes maximum, c'est court mais dense. Ils alternent phases de combat, énigmes environnementales et affrontements contre des mini-boss. Chaque environnement a sa logique : un temple inondé demande de gérer le flux de l’eau tout en affrontant des créatures amphibies ; une caverne en fusion impose de se déplacer sur des roches instables tandis que des golems incandescents s’animent à chaque erreur. Ces micro-aventures se bouclent vite mais demandent une concentration totale. La réussite dépend moins de la force brute que de la communication : signaler un piège, annoncer un cooldown, prévenir d’un changement de phase… Fellowship est un jeu où le micro et la coordination sont les vraies armes.

Fellowship
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Les combats, eux, optent pour un style plus tactique que réflexe. Pas de roulade ni d’esquive frénétique : on joue sur le placement, la gestion des temps de recharge et la lecture des attaques ennemies. Le “tab-targeting” classique du MMO est conservé, mais modernisé par un rythme plus nerveux et des mécaniques qui rappellent les raids de haut niveau. Les monstres possèdent des patterns précis : cônes d’attaque, zones à éviter, tethers reliant deux joueurs qu’il faut rompre à temps sous peine de wipe immédiat. Chaque boss est pensé comme une chorégraphie à 4, où le moindre faux pas d’un membre du groupe peut tout faire basculer. Et quand tout s’aligne; c'est-à-dire que le tank prend la bonne décision, que le healer déclenche une purification parfaite, que les DPS synchronisent leurs ultimes, le jeu atteint ce moment rare de grâce collective qui fait tout le sel du multijoueur coopératif.

Fellowship
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Fellowship

L’équipement joue évidemment un rôle central. Les armes et armures améliorent les statistiques mais influencent aussi le gameplay, avec parfois des effets de set ou des bonus de synergie. Les loots, pour l’instant encore un peu timides, devraient s’enrichir au fil des mises à jour, notamment avec l’arrivée d’objets “légendaires” capables de modifier drastiquement les compétences. En attendant, les joueurs peuvent fabriquer ou améliorer leur matériel entre deux expéditions, via un système d’artisanat simple mais prometteur.

Fellowship
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Graphisme

14/20

Techniquement, Fellowship fait très bien ce qu’on attend de lui. Le style visuel mise avant tout sur la lisibilité et la cohérence plutôt que sur la débauche d’effets. C’est clair, précis, et suffisamment stylisé pour ne pas tomber dans la fadeur. Les environnements sont variés et agréablement construits : temples engloutis aux reflets turquoise, cavernes volcaniques aux éclats rougeoyants, ruines forestières envahies de mousse et de lumière filtrée. Chaque décor a son ambiance propre et, surtout, reste parfaitement lisible même lorsque l’action devient frénétique. Le moteur tient bon, les effets de sort s’enchaînent sans jamais plomber les performances, et la direction artistique parvient à créer un équilibre subtil entre réalisme sobre et touche fantasy.

Fellowship
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Fellowship

Le travail sur les créatures et les boss mérite aussi d’être salué. Les ennemis ont des silhouettes bien distinctes, immédiatement identifiables, ce qui facilite la lecture du combat tout en donnant une vraie personnalité au bestiaire. Certains boss, en particulier, profitent d’animations impressionnantes et de mises en scène qui renforcent la tension des affrontements. On sent que le studio a voulu conserver un style “MMO propre et fonctionnel”, mais sans tomber dans la monotonie : c’est net, coloré, clair, et toujours au service du gameplay. Pas d’effet “wahou” à la Dark Souls, mais une direction artistique parfaitement maîtrisée, où chaque élément visuel existe pour rendre l’action fluide et compréhensible.

Fellowship
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Bande son

14/20

La bande-son suit la même philosophie : efficace, discrète, et toujours juste. Les musiques s’adaptent dynamiquement au rythme de l’action, une nappe tendue et presque méditative pendant l’exploration, puis des montées orchestrales épiques dès qu’un combat s’intensifie. Les transitions sont fluides et participent à la montée en tension sans jamais voler la vedette à l’action. On ne se surprend pas forcément à fredonner les thèmes en dehors du jeu, mais ils soutiennent admirablement l’ambiance, à la manière d’un bon film d’aventure.

Fellowship
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Le design sonore, lui, est d’une grande clarté. Chaque compétence a sa signature : le claquement sec d’un sort de foudre, le grondement d’un bouclier qui s’active, le rugissement guttural d’un boss prêt à frapper. Même au cœur du chaos, on distingue parfaitement les sons clés, ce qui est un atout essentiel pour un jeu où la coordination et la réactivité font la différence entre la victoire et le wipe. Les effets manquent encore d’un peu de “poids” dans les impacts, mais le mixage général est excellent, équilibrant parfaitement les voix, les musiques et les effets.

ConclusionAvis sur fellowship (PC), le verdict du test

16/20

Fellowship est une vraie bonne surprise. Pour un jeu pensé comme une “pause café du MMO”, il réussit à capturer l’essence du genre : la coopération, la tension des combats, la jubilation d’un boss vaincu à 4 voix sur le vocal. Chief Rebel a eu l’intelligence de dépoussiérer la formule sans la dénaturer,  un coup de frais bienvenu dans un univers souvent englué dans la routine du grind et des barres d’XP infinies.

Son plus grand atout, c’est son rythme. Les sessions sont courtes, les mécaniques précises, et chaque run procure une vraie dose d’adrénaline collective. On ressort d’un donjon avec cette sensation rare d’avoir accompli quelque chose ensemble, sans y avoir passé la soirée. Le système de classes préfabriquées, d’arbres de talents modulables et de difficulté progressive fonctionne à merveille : tout est pensé pour la synergie et la communication. Ajoutez à cela une direction artistique propre, un sound design clair, et vous obtenez un jeu qui ne cherche pas à impressionner, mais à être fluide, lisible et fun.
Évidemment, tout n’est pas parfait. Les vétérans des grands MMO pourraient rester sur leur faim : pas d’univers tentaculaire à explorer, pas de progression épique de personnage, pas de récompenses à collectionner pendant des mois. Le loot manque encore un peu de punch, et l’absence d’un vrai sentiment de montée en puissance peut frustrer ceux qui aiment sentir leur avatar devenir un demi-dieu au fil des heures. Fellowship n’est pas là pour ça, c’est une expérience concentrée, taillée pour l’efficacité.
Mais c’est justement cette simplicité assumée qui fait tout son charme. Pas besoin de s’encombrer de menus, de quêtes ou de temps morts : Fellowship va droit au but, et le fait bien. Pour un premier contact avec le genre, c’est une porte d’entrée idéale. Pour les joueurs aguerris, c’est une parenthèse rafraîchissante, un concentré d’action coopérative à consommer sans modération entre deux raids plus classiques.

En résumé

Pour terminer, voici un résumé rapide de ses principaux atouts et de ses défauts.

Les points forts Les points forts de fellowship

  • - Des donjons courts, intenses et parfaitement calibrés pour la coopération
  • - Un gameplay clair, exigeant et fluide, sans remplissage inutile
  • - Une direction artistique lisible et élégante, au service de l’action

Les points faibles Les points faibles de fellowship

  • - Loots encore timides et peu gratifiants
  • - Absence de vraie progression de personnage à long terme
  • - Manque de variété narrative et d’univers pour les joueurs de MMO chevronnés

Bande annonce du jeu Fellowship

Prix en ligne

Commander en ligne Acheter fellowship

Prix de base 24.50 €