Test du jeu POPUCOM : une aventure coopérative aussi fun qu'accessible
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Critique du jeu POPUCOM sur PC
Développé par Hypergryph et édité par Gryph Frontier, Popucom est un jeu qui déborde de bonne humeur. Mélange pétillant de plateformes, d’action coopérative, de puzzles colorés et de gadgets improbables, il rappelle autant les délires colorés de Splatoon que l’absurde bienveillant d’un épisode de Dr. Slump. Ici, on saute, on tire, on résout des énigmes en duo et surtout, on rigole... on rigole beaucoup. Que vous soyez amateur de couleurs flashy, de formes rigolotes ou d’aventures sans prise de tête, Popucom vous ouvre grand les portes d’un univers où combat, énigmes, plateforme et réflexion se tiennent la main dans un joyeux maelstrom, prêt à faire fondre petits et grands dans une aventure aussi accessible que sympathique. Découvrez le test de POPUCOM, disponible uniquement pour le moment sur PC via Steam depuis le 2 juin 2025 et un peu plus tard dans l'année sur PlayStation 5.
Popucom est un vrai petit plaisir familial... idéal pour celles et ceux qui découvrent l’univers du jeu vidéo
Histoire
Imagine qu’un matin, alors que tu beurres tranquillement ta tartine, PLOUF, te voilà aspiré par un portail cosmique direction une planète en détresse, remplie de créatures gélatineuses et d’un méchant boss sphérique aussi rond qu’antipathique.
Tu ne sais pas trop ce que tu fais là, mais un assistant un peu loufoque du Professeur local t’explique qu’il t’a invoqué pour sauver le monde. Pourquoi toi ? On ne saura jamais. Mais bon, t’as un pistolet qui tire de la gélatine arc-en-ciel et un robot assistant au ton guilleret qui t’indique gentiment où aller, alors autant y aller franco. Le QG du jeu, appelé “le Pancake”, donne tout de suite le ton : ici, on est dans une aventure feel-good, bourrée d’humour et de dialogues cartoonesques. La vibe générale, c’est du Nintendo sous stéroïdes sucrées, quelque part entre Splatoon, Dr. Slump et un dessin animé du samedi matin. On est là pour rigoler, résoudre des énigmes en rigolant, et rigoler encore. Le scénario ? Un prétexte pour avancer. C’est cosmétique.
Game System
Popucom est un jeu de tir à la troisième personne qui alterne joyeusement entre phases de plateforme et baston gluante. En avançant, vous allez devoir résoudre des situations où plateformes, petites énigmes et monstres pas trop méchants vont tenter de vous ralentir. Chaque niveau dure environ 20 minutes et se termine souvent sur un mini-boss rigolo, qui te balance des couleurs dans la figure.
Parce que la mécanique principale tourne autour du Rainbow Popper, un genre de canon paintball SF qui tire des grosses boules de gels colorés appelés Pomu. Le but : assembler trois entités ou plus de la même couleur pour les faire exploser. C’est un peu Puzzle Bobble en mode FPS, sauf que t’as besoin de ton pote pour réussir. Le gameplay est très simple, déplacement, déplacement de la caméra avec le deuxième stick, tirer, sauter, choisir sa compétence selon la situation parmi les 4 que vous récupérerez, et enfin changer de couleur. Chacun gère deux couleurs, pour rendre plus dynamique et plus intense les phases de réflexes. Si le début est très simples et permet une courbe de progression tout en douceur, à la manière d’un épisode de Hot Ones les situations deviennent vite aussi légèrement épicées avant de devenir un peu caliente (bon, vous n’allez pas roter des flammes non plus). Pas de morts, pas de frustration, on est sur de la bonne ambiance familiale.
La coopération est au cœur de tout. Pas de solo ici : l’aventure, c’est à deux minimum, et jusqu’à quatre pour le mode Party (qu'on n’a malheureusement pas pu tester car nous n’avons eu que 2 codes, mais qui sent bon la poilade entre amis). On pense à It Takes Two, Portal 2 ou encore Split Fiction, pour ce côté game design pensé à deux cerveaux. Pas de scoring, pas de duel : ici on ne gagne qu’en se serrant les coudes… et parfois en criant sur l’autre quand il rate une plateforme.
Et quelles plateformes ! On saute, on active, on synchronise, on bloque des lasers pour l’autre, on se protège mutuellement des tourelles avec un bouclier arc-en-ciel. Tu veux du gadget ? T’en as !
Les gadgets que l’on débloque au fil des niveaux apportent une vraie variété dans les puzzles et les interactions. L’un des plus marquants, c’est le chat volant, un petit compagnon à l’apparence inoffensive mais capable de soulever des objets lourds comme des plateformes ou des blocs. Son utilité devient vite centrale dans certaines énigmes, où la coordination avec son coéquipier est essentielle.
Autre outil bien pratique : la forme explosive, qui rappelle la Morph Ball de Metroid. Elle permet de se transformer en boule et de faire sauter certains éléments du décor pour ouvrir de nouveaux passages. Simple, efficace, et toujours agréable à déclencher au bon moment.
On découvre aussi un bouclier coloré, qui bloque les tirs ennemis mais sert aussi de plateforme temporaire pour l’autre joueur. C’est l’outil qui pousse vraiment à jouer ensemble, à se couvrir mutuellement tout en s’aidant à progresser.
Enfin, il y a le sac à dos robotisé, multifonction et plutôt malin : il attire certains objets, permet de se téléporter à des points précis ou de s’accrocher à des crochets. Ces gadgets apportent chacun leur petite touche d’ingéniosité, sans jamais alourdir la prise en main. Ils renforcent le côté coopératif du jeu sans jamais le forcer, et c’est dans cette simplicité bien pensée que le gameplay tire sa force.
Mais attention, même si les énigmes sont simples à comprendre (moins prise de tête qu’un niveau de Portal où tu fais dix fois le tour), c’est la synchronisation qui fait le sel. Tout le défi est dans le timing, la coordination, et dans le fait de pas péter de rire quand l’autre joueur envoie par erreur trois Pomu jaunes et fait exploser toute la plateforme au lieu de la soulever.
À chaque niveau réussi, tu gagnes des pièces que tu pourras dépenser dans la boutique cosmétique. Et quelle boutique ! Des cheveux improbables, des chapeaux plus stylés qu’un boss de JRPG, des bottes funky. Aucun impact sur le gameplay, mais bon… c’est stylé. Parce qu’on le sait : avoir la classe, c’est déjà gagner à moitié (sauf contre les slimes, eux ils s’en fichent).
Le jeu est un petit bijou d’intelligence. Si tu joues avec un enfant, un débutant, ou juste quelqu’un qui panique dès qu’il y a un laser, pas de souci : il y a plein d’options pour faciliter la vie.
Un petit détail bienvenu : un cercle lumineux sous les pieds de chaque personnage pendant les sauts. Ça peut paraître anodin, mais dans un environnement 3D, ça aide énormément à évaluer les distances et à ne pas rater bêtement une plateforme.
Côté assistance, on trouve aussi une aide à la visée plutôt bien fichue, idéale pour celles et ceux qui ne sont pas très à l’aise avec les contrôles de type FPS. Et pour éviter les frustrations, on peut désactiver les dégâts ou le tir ami, histoire que la coop reste fun même quand l’un des joueurs galère un peu.
Même un mode daltonien est pensé, qui permet d’ajuster les couleurs du jeu pour mieux les différencier. Une attention simple mais précieuse, surtout dans un jeu basé sur des codes chromatiques. Rien de révolutionnaire, mais un vrai soin apporté à rendre l’expérience accessible à tous, sans sacrifier la fluidité ou l’humour de l’aventure.
Un exemple vécu : je joue avec ma fille de 8 ans, pour qui c’est le premier “FPS”. Elle galère un peu avec la caméra, panique face aux ennemis… Alors hop, j’active l’invincibilité et la visée assistée pour elle, pendant que moi, fier guerrier de la manette, je reste en mode normal. Et ça marche super bien. Chacun à son rythme, mais on avance ensemble. C’est pas magique, ça ?
Graphisme
Visuellement, c’est une explosion de bonbons acidulés. Des couleurs flashy à la Splatoon, des ennemis gluants trop mignons, des personnages simples, ronds, expressifs. Le jeu a une personnalité joyeuse, très assumée, très lisible aussi (ce qui est important en coop locale). L’univers rappelle Dr Slump ou Astro le petit robot dans ses meilleures heures : un peu n’importe quoi, mais toujours inventif et bienveillant. Il y a clairement une ambiance qui me fait penser à du Akira Toriyama (tu nous manques) au niveau des couleurs, des coupes de cheveux, des styles vestimentaires. Et quand on ressemble au maitre, ce n’est jamais un défaut.
Les niveaux sont variés, inventifs, parfois carrément loufoques : tu grimpes sur des montagnes russes conduites par un pingouin jaune, tu nages dans un niveau sous-marin avec de la glace, tu tires sur des fleurs pour faire pousser des plateformes. Et au QG ? Plein de petit détails à regarder, comme un arbre à chat.
Vous n’allez pas en prendre plein les mirettes, mais au moins vous allez toujours avoir une vraie lisibilité de tout ce qui se passe.
Bande son
La bande-son fait le job : elle est électrique, joyeuse, énergique, elle te donne envie de danser même quand tu rates ton tir. Elle accompagne bien les énigmes et les phases d’action, accentue la coopération et donne du rythme à vos péripéties gélatineuses. Bon, ce n’est pas Splatoon 3 ni Katamari Damacy au niveau de la patte sonore : les effets sonores sont un peu passe-partout, les musiques pas hyper mémorables… mais l’ambiance, elle, reste irréprochable.
Mon avis concernant POPUCOM sur PC
Popucom, c’est un peu comme si Dr Slump et Splatoon avaient eu un bébé par Kirby dans un monde où la coopération est reine et la mauvaise humeur interdite. Le jeu ne cherche pas à révolutionner le genre, mais à offrir une première aventure fun, colorée et ultra accessible à tous les petits nouveaux du pad. Et dans ce rôle, le jeu excelle : mécaniques simples, gadgets rigolos, difficulté progressive et ambiance cartoonesque au possible. Parfait pour initier un enfant, un pote qui a peur des doubles sticks, ou pour passer un bon moment à rigoler sur le canapé sans se prendre la tête.
Avec ses couleurs qui pétillent, ses monstres gluants plus mignons que méchants, et ses énigmes tout en douceur, Popucom est un vrai petit plaisir familial. C’est pas Portal, c’est pas Overwatch, mais Popucom est clairement le jeu idéal pour celles et ceux qui découvrent l’univers du jeu vidéo ou qui veulent juste une aventure drôle et positive à vivre à deux, trois ou quatre. Alors enfile ton sac à dos robotisé, choisis ta couleur, et prépare-toi à sauver le monde à bord du pancake !