Test de Skelattack. Un Metroidvania qui amusera petits et grands avec son design très joli

Le test du jeu Skelattack, édité par Konami et développé par Ukuza, a été réalisé sur PS4.

Test de Skelattack. Un Metroidvania qui amusera petits et grands avec son design très joli

Skelattack

Test de Skelattack. Un Metroidvania qui amusera petits et grands avec son design très joli

Édité par Konami qui depuis quelque temps se concentre sur ses licences connues comme Castlevania, Metal Gear et PES, nous gratifie avec l’éditeur irlandais Ukuza d’un nouveau jeu : Skelattack. Ses graphismes enchanteurs, le nom prestigieux de l’éditeur, et l’ambiance générale du titre ont fait de l’œil à plus d’un gamer. Mais qu’en est-il vraiment ? Vous le saurez en lisant le test ci-dessous.

Voici le test de Skelattack sur PlayStation 4, également disponible sur Xbox One, Nintendo Switch et PC Steam depuis le 2 juin 2020.

Skelattack amusera petits et grands avec son design très joli
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L'histoire de Skelattack

12/20

Vous êtes mort… Déjà, le jeu commence bien ! Mais bon, en fait la vie d’Aftervale, charmante bourgade peuplée de squelettes et autres ectoplasmes est plutôt confortable, festive et conviviale. D’autant que pour regretter quelque chose, encore faut-il s’en souvenir. Et la cérémonie du souvenir qui devait vous permettre de vous rappeler de qui vous étiez avant votre trépas, est contrarié par la venue belliqueuse d’un groupe d’humains qui, non content de contrarier votre cérémonie vont en plus séquestrer le doyen pour exiger de lui qu’il révèle l’emplacement de la source de puissance de ce monde. C’est à vous qu’il incombe avec l’aide de votre aime chauve-souris Imber, de remettre de l’ordre dans ce chaos et de remettre les choses comme elles étaient avant.

Skelattack
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Dit comme cela, on croirait un scénario prétexte, mais les développeurs ont beaucoup misé dessus, écrivant des pages et des pages et des pages de dialogues… Si au début on se laisse bercer par le texte qui tente d’être plus digeste avec son humour (qui est malheureusement bien morne… on est trèèèèèès loin de l'humour de The Messenger)lasse plus qu’autre chose. Le joueur est très vite confronté à de très longues minutes de lecture à chaque PNJ, à chaque événement...  Et quand on voit la quantité de boites de dialogues qu’on saute en martelant le bouton, on se dit que les développeurs ont eu raison de ne pas rendre la lecture des dialogues obligatoires.

Skelattack
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SI on fait abstraction de la surexposition, l’histoire et les personnages sont mignonnets, et méritent de suivre en diagonale leur aventure.

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Game System

14/20

Skelattack est un métroidvania gonflé aux hormones de hard plateformeur.
Durant les six donjons que vous allez parcourir, vous serez amené à faire (un peu) de backtracking, sel des métroidvanias, et à faire fumer vos doigts pour passer des scènes de plateformes assez exigeantes. Un mélange des jeux Super Meat Boy et d’Hollow Knight si vous voulez, sans pousser le concept de l’un ou de l’autre à fond bien sûr.

Skelattack
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Les environnements sont essentiellement composés de pièges fixes (tourelles, piques, pièges à rats…) et d’ennemis qui sont plus des obstacles mouvant tant la notion d’INTELLIGENCE artificielle semble galvaudée. Les ennemis se déplacent de gauche à droite et vous frappent si vous êtes sur leur trajet. Ajouter à cela une inertie, une lenteur dans les mouvements et vous cernerez vite que la force du jeu se situe dans la partie plateforme et exploration, et pas action.

Skelattack
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Chaque pièce est donc un nouveau défi qui mettra à l’épreuve votre précision, votre capacité à bien jauger le timing des différents pièges. Chaque obstacle fera fondre votre barre de vie, sans compter sur tout ce qui vous tue instantanément. Vous devrez donc bien maîtriser votre double saut, votre capacité à vous baisser, le fait de frapper au bon moment et surtout le wall jump. Ce dernier est, en effet, travaillé spécialement pour ce jeu, qui comporte de très nombreuses portions en wall jump. Ici, pas question de faire comme dans tous les autres plateformers à savoir sauter et indiquer la direction opposée en même temps. Dans Skelattack, on utilise uniquement la direction gauche droite pour se déplacer avec agilité d’un mur à l’autre. Si dit comme cela ça à l’air simple, il va vous falloir un petit temps d’adaptation, car cela va à l’encontre de tous les autres plateformer déjà fait. Mais une fois dans les doigts, il faut bien reconnaître que ça va tout seul.

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Et votre amie Imber la chauve-souris dans tout ça ? Et bien, telle une flappie bird d’halloween, elle vous permettra, dans quelques situations de vous déplacer en volant en bourrinant la touche saut. Avec un dispositif aussi simple, c’est au niveau de la précision de l’exécution que Skelattack joue son challenge. En effet,  le timing doit être excellent, voire parfait, pour passer certains passages. Mais rassurez-vous, il y a des checkpoints partout !

Skelattack
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En plus de vos capacités de bases, vous obtiendrez à chaque boss une nouvelle capacité (triple saut, sonar qui vous permet de découvrir plus facilement les lieux cachés, la capacité à renvoyer les projectiles… et le boomerang qui va littéralement péter la difficulté car les ennemis étant pas bien malins, ils ne serviront quasi plus à rien… boss inclut).

Skelattack
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Et pour compléter un peu le tableau, sachez que vous aurez des collectables de-ci de-là qui vous permettront d’acheter un peu plus d’énergie ou d’améliorer une partie de leur équipement.  Ces pierres bleues, qui servent de monnaies, auront comme dans Dark Souls, la fâcheuse tendance à disparaître à votre mort (juste une partie je vous rassure). À vous de voir si vous voulez allez les récupérer, avec le risque de re-mourir sur la route, ou si vous voulez poursuivre votre route. Mais dans tous les cas, ils ne sont pas indispensables pour finir le jeu.

Skelattack
Skelattack

Graphisme

15/20

Bien sûr, ce qui identifiera Skelattack du premier coup d’œil, c’est sa patte graphique. Les textures sont très belles, semblables à un dessin animé, et certains personnages ont un chara design vraiment cool quoiqu’un peu facile, votre héros et Imber en tête.

Skelattack
Skelattack

On n’est pas dans un Hollow Knight ou un Cuphead dont l’ambiance visuelle se hisse largement au niveau de vraies productions Disney ou Ghilbi.
Les sprites, les environnements un poil redondant malheureusement et les PNJ, forment un ensemble cohérent et éminemment sympathique que vous découvrirez avec plaisir.

Skelattack
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Bande son

12/20

En dessous du reste, le son est d’une manière générale très discret, de la musique jusqu’au effet sonore, rien ne transparaît vraiment en terme d’ambiance, tout glisse et rien ne reste.

Skelattack - The Globin's Goblet
Skelattack - The Globin's Goblet

Durée de vie

12/20

Au final, il faut compter 5 heures pour faire le tour des 6 environnements de Skelattack, dans un environnement très burtonesque, à la maniabilité bien jaugé, mais à la dose d’action un peu faible.

ConclusionMon avis concernant Skelattack sur Sony Playstation 4

13/20

Skelattack est un jeu tout mignon, à la difficulté faussement ardue grâce à la profusion de checkpoints. Il amusera petits et grands avec son design très joli, mais ne restera pas dans les mémoires au vu des poids lourds qu’il tente de concurrencer. 

En résumé

Les points forts Les points forts de Skelattack

  • - Une ambiance visuelle réussie
  • - Une difficulté très accessible
  • - Un effort fait sur l’écriture des dialogues…

Les points faibles Les points faibles de Skelattack

  • ... malheureusement noyés par une trop grande abondance
  • … et uniquement en anglais (et pas si accessible)
  • - Des combats mous du genou

Bande annonce du jeu Skelattack

eneba