Test de Home Sweet Home Épisode 1 sur PS4. Un jeu qui fait peur

Le test du jeu Home Sweet Home, édité par Mastiff et développé par Mastiff, a été réalisé sur PS4.

Sommaire :

• Introduction
• Scénario
• Gameplay
• Graphisme
• Design sonore
• Voir la note
• Vidéo

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Home Sweet Home

Créé par le studio de développement thaïlandais Yggdrazil Group, Home Sweet Home est un jeu d’horreur disponible sur Steam depuis septembre 2017. Le jeu est sorti un peu plus tard sur Xbox One en octobre 2018 et sur PlayStation 4 en mai 2019. C'est à l'occasion d'une sortie en boîte en juin 2019, que j'ai découvert le jeu.
Si sur PS4, Home Sweet Home est jouable avec le PlayStation VR, c'est sans casque de réalité virtuelle que j'ai effectué ce test. Si la vue du sang ne vous rebute pas, je vous invite à lire mon avis... à vos risques et périls. Voici le test de Home Sweet Home sur PS4.

Home Sweet Home vous réserve quelques belles sueurs froides

L'histoire de Home Sweet Home

Vous êtes Tim, un brave gaillard qui cherche en vain sa femme, frappée d’une mystérieuse disparition. Vous vous éveillez dans un endroit inconnu et peu engageant… Très vite, après quelques pas hasardeux au milieu des couloirs sales et encombrés, vous allez rencontrer une silhouette cadavérique, à la démarche traînante et lancinante, et qui joue en permanence avec la lame de son cutter. Franchement, il n'a pas plus fun comme réveil !

Le jeu est une production vietnamienne, et si vers la fin du jeu, le folklore local devient très présent, je regrette que toute la première partie se contente de simplement grimer le cinéma asiatique. Pour vous donner une idée, dans le jeu lors d’une phase de recherche, je ne comprenais pas pourquoi tout le texte avait été remplacé par des caractères bizarres. Je pensais que c’était par flemme d’écrire les pages de journaux… Mais c’est du Vietnamien (langue qui a une écriture très belle et impressionnante ! De vrais petits dessins !), c’est pour vous dire à quel point l’ambiance est lambda puisque je ne savais pas du tout que je jouais à un jeu asiatique. Je dois vous avouer que je me renseigne sur un jeu toujours après l’avoir testé pour ne pas me spoiler.

Si vous êtes un habitué des films d’horreur de l’est comme Dark Water ou The Ring, vous êtes donc familier avec les ressorts horrifiques de ce jeu. Ce schéma très conventionnel qu’on appelle avec une pointe d’ironie des « films de fantômes avec de filles aux cheveux sales » est la base du jeu. Le gameplay est donc tout aussi conventionnel.

Game System

Vous incarnez un personnage en vue subjective qui doit s’enfuir d’une créature contre laquelle vous êtes démunie. Pour survivre, vous allez devoir vous cacher dans des casiers et attendre… attendre qu’elle passe et vous oublie.

Il n’y a pas grand-chose à dire sur ce jeu, car s’il est très classique, Home Sweet Home n’est pas mauvais pour autant ! L’ambiance est souvent assez glaciale. Vous allez parcourir plusieurs environnements variés, et plusieurs scènes risquent de vous arracher un petit cri de surprise ou de frayeur. En effet la particularité des films de fantômes asiatiques, c’est qu’elles peuvent arriver de n’importe où ! Alors forcément dans un jeu vidéo, c’est pratique pour vous mettre le trouillomètre au taquet, mais plus délicat pour vous pour anticiper les allées et venue de la créature.

Il faudra vous fier à la musique, ou l’absence de musique, ou bien à l’ambiance générale… pour comprendre quand risque de tomber le héros sur l’ombre spectrale et malsaine qui vous tourmente.

Les développeurs ont fait des efforts pour ne pas simplement vous faire errer en boucle dans le jeu, mais propose par-ci par-là des phases d’énigmes. Pas bien méchantes, elles pimentent légèrement le gameplay qui sinon, seraient encore plus répétitifs qu’il ne l'ai déjà.

Le principal procédé du jeu reste le jeu de cache-cache mortel avec un esprit féminin très rancunier, qui rappelle beaucoup, ce qu'on avait vu dans Resident Evil 7. Une partie de cache-cache un peu inégale, car si de temps en temps elle semble avoir les yeux vissés à ses pieds et vous permet de la contourner tranquilou bilou, de temps en temps la sacriponne risque de vous surprendre en vous calant à 200 mètres, cachée derrière une pile de meubles. Redoublez de vigilance donc ! Quelques autres créatures viendront compléter le bestiaire, mais tous ont des mécaniques sur ce modèle.

Petit conseil de pro : si depuis 20 minutes vous errez dans des couloirs et des salles vides et que tout d’un coup dans la salle suivante vous commencez à voir plein de casiers vides disposés dans les parages… Pas de doute possible, les développeurs préparent une arrivée surprise. Mais chuuuut ! Il ne faut pas dire qu’on l’a vu.

Graphisme

Du côté des graphismes, je n’ai pas grand-chose à lui reprocher. Les textures sont un peu datées, mais le jeu de lumière couvre cela, et pour un jeu d’un petit studio, l’ambiance générale apporte un charme angoissant et flippant. Les murs suintent, l’obscurité épaisse et crasseuse est inquiétante, et la silhouette féminine et démoniaque fait toujours son petit effet.

Bande son

Là, par contre, je dois dire que le travail est vraiment bon. Comme je vous l’ai dit, le jeu se déroule de manière un peu conventionnelle. Mais même classique, si un ressort est bien amené, il fait toujours un bel effet. Et bien le bruit de la lame de cutter qui sort et qui rentre associé à cette femme qui erre sans but… Les premières rencontres sont franchement glauques !
Pareil sur quelques scènes aux musiques vietnamiennes très bien amenées ainsi que les doublages qui sont très cools. Là-dessus rien à dire !

Bande annonce du jeu Home Sweet Home

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