Test du jeu Neon Inferno. Un run-and-gun spectaculaire, exigeant et fun

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Ce qu'il faut retenir :

Neon Inferno est un run-and-gun électrisant signé Zenovia Interactive et édité par Retroware. Dès les premières minutes, le joueur est immergé dans un New York cyberpunk où gangs, mafia et police s’affrontent. On incarne Angelo Morano ou Mariana Vitti, deux assassins au style unique, dans un univers néon rétro futuriste. Le gameplay mélange action rapide et subtilités tactiques : tirs sur plusieurs plans, attaques de mêlée pour renvoyer les projectiles, interactions avec les décors et verticalité marquée. Les niveaux et boss sont exigeants, offrant une vraie rejouabilité et un mode coop dynamique. Côté graphismes, le pixel-art flamboyant s’accompagne de lumières, ombres et effets modernes qui donnent vie à chaque scène. L’OST synthwave et électro intensifie le rythme et l’immersion.Généré par l’IA à partir du texte rédigé par XLan

Sommaire

Table des matières

Neon Inferno

Test du jeu Neon Inferno. Un run-and-gun spectaculaire, exigeant et fun

Dès que j’ai lancé Neon Inferno, j’ai senti le coup de fouet rétro : néons, pixel-art flamboyant, fusillades à tout-va, et cette sensation de rejouer à un « shoot de salle d’arcade » remis à neuf. Le studio newyorkais  Zenovia Interactive et l’éditeur Retroware partent sur un pari clair : mêler les sensations d’un run-and-gun old school à des mécaniques modernes et un style visuel travaillé. Si tu es amateur de titres comme Katana ZeroThe Messenger ou Dead Cells, qui eux-mêmes fusionnent rétro et modernité, alors Neon Inferno pourrait bien te donner ce "waouh" qu’on cherche. Découvrez le test de Neon Inferno disponible sur PC, Xbox, PlayStation et Switch depuis le 20 novembre 2025.

Neon Inferno est run-and-gun riche dynamique. C’est nerveux, exigeant, spectaculaire, et incroyablement fun...
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L'histoire et l'univers

Test du jeu Neon Inferno. Un run-and-gun spectaculaire, exigeant et fun

Le scénario de Neon Inferno ne prétend pas rivaliser avec les épopées des RPG à gros budget, mais il sait installer son univers avec style. En 2055, un New York cyberpunk plongé dans la corruption, où gangs, mafia et police cohabitent de façon plus ou moins… complice. On incarne Angelo Morano ou Mariana Vitti, deux assassins pour l’organisation "The Family", chacun avec son passé et sa façon de faire.

Neon Inferno
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L’histoire n’est pas le cœur du jeu, mais elle réussit son rôle : donner un contexte aux fusillades, créer une ambiance de film noir futuriste et donner vie à des personnages reconnaissables. Bref, elle sert le spectacle et motive le joueur à avancer sans jamais ralentir le rythme intense du gameplay.

Neon Inferno
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Le gameplay

Dès que j’ai posé les doigts sur Neon Inferno, j’ai compris que je n’étais pas dans un run-and-gun minimaliste où l’on avance comme un bourrin en espérant que tout explose autour de soi. Non, ici, il y a des mécaniques, des subtilités, du rythme… bref, de quoi transpirer un peu du cerveau en plus des pouces.
Déjà, la mobilité. Mon perso court, saute, double-saute, se roule au sol comme s’il avait gagné un abonnement illimité à un cours de parcours acrobatique, et peut même s’agripper à certaines structures. Parfois, je pensais avoir trouvé un coin tranquille pour respirer, quand je réalisais que je pouvais grimper sur une rambarde au-dessus de la scène et arroser le tout. Le level design pousse vraiment à utiliser tout ce qu’on voit, pas juste le plancher.

Neon Inferno
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Ensuite, le tir. Au début, je me disais "allez, du tir 2D, je connais". Puis j’ai découvert qu’on pouvait viser dans l’arrière-plan. Oui, dans l’arrière-plan. Les ennemis ne se contentent pas d’arriver par la droite en mode "punk de Street of Rage", ils surgissent sur des plateformes derrière toi, au-dessus, en diagonale, derrière. J’ai dû apprendre à gérer deux plans simultanés, et c’est vraiment intense.

Neon Inferno
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Mais ce n’est pas tout. Une attaque de mêlée n’est pas juste là pour faire joli. Elle permet de renvoyer certains projectiles ennemis, façon baseball fluorescent. Tu peux sois renvoyer le projectile directement en mode "on tape et ça repart", mais il est aussi possible d’activer un petit ralenti, on vise à la main, et on renvoie le tir comme si on voulait faire un headshot interdimensionnel. Quand ça marche, c’est glorieux. Quand ça rate… eh bien, on appelle ça un apprentissage. Mais c’est une mécanique vraiment brillante qui permet d’avoir une sensation de maitrise de l’espace. Attention à bien gérer ta jauge qui une fois vide ne permet plus de faire du bullet time.

Neon Inferno
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Les interactions avec les décors sont aussi plus importantes que prévu. Le plafond peut s’embraser, certaines plateformes s’effondrent, d’autres deviennent des refuges temporaires, et régulièrement, se placer au bon endroit vaut largement mille tirs dans le tas. Certains niveaux sont carrément pensés comme des mini-arènes où les ennemis se répartissent sur plusieurs couches. Cela demande de l’attention, du timing, et parfois une bonne dose de sang-froid (ou de hurlements, chacun sa méthode).
Entre les missions, je peux acheter des armes spéciales ou des améliorations. Les munitions ne sont pas illimitées, alors chaque achat est un petit pari : est-ce que je prends cette arme surpuissante et je prie pour que le niveau ne soit pas trop long, ou est-ce que je continue avec mon arme de base pour garder mon argent ?

Neon Inferno
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Niveau rythme, la difficulté monte progressivement. Les premiers niveaux sont cool, histoire de s’échauffer. Puis arrivent les vagues d’ennemis, les double-plans qui s’activent en même temps, et les boss qui enchaînent deux phases, puis trois, puis quatre, parce que pourquoi pas. Heureusement, le gameplay est suffisamment précis pour que ça ne devienne jamais injuste. Exigeant, oui. Punitif, parfois. Mais pas injuste. (Enfin… sauf quand je perds. Là, évidemment, c’est le jeu qui a tort).

Neon Inferno
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Il y a aussi une vraie rejouabilité : améliorer ses scores, retenter les niveaux, se frayer un chemin en mode plus dur… Le mode difficile est plus exigeant (sans blague) parce qu’on a moins d’énergie, mais également les apparitions des ennemis et les patterns des boss sont moins balèzes, donnant une vraie plus valu à tenter le jeu en mode difficile.
Et si tu joues en coop, ça change encore la dynamique. À deux, c’est un joyeux chaos, et on se retrouve à se répartir naturellement les rôles : "je gère le fond, tu gères le devant". Une phrase bizarre à prononcer hors contexte, mais redoutablement efficace dans Neon Inferno.

Neon Inferno en coop
Neon Inferno en coop
Neon Inferno en coop
Neon Inferno en coop
Neon Inferno en coop
Neon Inferno en coop
Neon Inferno en coop
Neon Inferno en coop

Graphismes et direction artistique

19/20

Visuellement, Neon Inferno tape fort. Très fort. On pourrait croire à un simple hommage au pixel-art rétro… mais en jeu, j’ai vite compris que Zenovia Interactive ne s’est pas contenté de faire "comme avant ". Ils ont empilé les idées stylées comme si chaque scène devait mériter son screenshot.

Neon Inferno
Neon Inferno

D’abord, les cinématiques 2D. Elles sont sublimes : personnages en pose ultra badass, expressions exagérées juste ce qu’il faut, chara-design léché. On sent l’inspiration comics néon-punk avec cette volonté de rendre chaque transition mémorable. C’est le genre de cinématiques qui te font dire "ok, je veux ce poster chez moi".

Neon Inferno
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En jeu, tout reste en 2D, mais avec une richesse visuelle impressionnante. Les développeurs ont incorporé des effets de lumière modernes, des halos, des reflets, des néons qui vibrent, des panneaux publicitaires qui illuminent toute une ruelle. Les ombres en temps réel sont particulièrement belles : un ennemi passe derrière une colonne ? Son ombre s’étire, se tord, disparaît dans la lumière qui clignote. On est sur une 2D qui respire comme une 3D stylisée. Ça donne un cachet incroyable à chaque niveau.
J’ai aussi adoré la gestion de la foule. Certaines zones sont remplies de silhouettes qui courent, paniquent, se dispersent dans un flot fluide quand les tirs éclatent. Ce n’est pas seulement décoratif : ça donne une impression de vie, de chaos urbain, d’un monde qui continue de tourner même quand moi, je suis en train de faire exploser la moitié du quartier.

Neon Inferno
Neon Inferno
Neon Inferno
Neon Inferno

Parlons des volutes de fumée. C’est un détail, mais quel détail ! Quand je tire dans certaines zones enfumées, la fumée se déchire, se disperse brièvement sous l’impact, avant de se reformer lentement. C’est un effet modernissime appliqué à un jeu 2D, et ça participe énormément au charme néon-électrique du titre.
Il y a aussi ces escaliers, presque une signature dans certains niveaux. Quand je me bats en haut d’un escalier, un ennemi peut tomber en roulé-boulé jusqu’en bas si je le dézingue avec assez d’élan. C’est complètement inutile du point de vue tactique… et totalement jouissif. Une petite touche "cinéma d’action " qui montre que les développeurs ont pensé à la mise en scène autant qu’au gameplay.

Neon Inferno
Neon Inferno

Pour le reste, l’animation est propre, fluide, avec une tonne de détails : particules de verre, éclairs de tir, impacts qui jaillissent vraiment de l’arme et pas simplement d’un sprite générique. Et même dans les moments les plus chaotiques (explosions, tirs croisés, ennemis en arrière-plan, effets de lumière partout), le jeu réussit (presque toujours) à rester lisible. D’accord, parfois ça explose tellement de partout que j’ai l’impression d’être dans un feu d’artifice sponsorisé par un fabricant de fusils laser, mais hé, c’est aussi ça Neon Inferno.

Neon Inferno
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Ambiance sonore : OST et effets du jeu

18/20

La bande-son de Neon Inferno, c’est simple : elle déchire. Dès les premières secondes, j’ai eu l’impression qu’on me branchait un câble audio directement dans la colonne vertébrale. On est sur un cocktail survitaminé de synthwave rétro, d’électro bien grasse, de pulsations nerveuses et, parfois, de riffs de guitare qui claquent comme un uppercut.

Neon Inferno
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Neon Inferno
Neon Inferno

La musique colle parfaitement au rythme du jeu : quand ça explose, ça explose aussi dans les enceintes. Quand je renvoie un projectile en plein bullet-time, le son se resserre, quand un boss débarque, les basses s’alourdissent et l’ambiance monte d’un cran. C’est le genre de bande-son qui transforme un simple run-and-gun en séance de cardio absolument pas homologuée par un médecin.

Les effets sonores suivent le mouvement. Les tirs ont du poids, les ricochets dans l’arrière-plan font vraiment sentir la profondeur, les explosions pétaradent sans jamais sonner creux. On a parfois l’impression d’être dans une salle d’arcade dopée à la technologie moderne.
Alors oui, on ne va pas dire que Neon Inferno réinvente totalement le paysage musical du jeu vidéo : on reste dans les codes du néon-futuriste. Mais ce qu’il fait, il le fait super bien. L’énergie est là, la cohérence est là, la puissance est là. On est porté, entraîné, électrisé du début à la fin.

Neon Inferno
Neon Inferno

ConclusionAvis sur Neon Inferno pour PC, le verdict du test

19/20

Neon Inferno, c’est le genre de jeu qui ne cherche pas à réinventer entièrement la roue, mais qui la repeint en néon, l’enflamme, et la lance à 200km/h. Il réussit un équilibre que peu de run-and-gun atteignent : il sent bon le rétro, il envoie la modernité à pleine puissance, et il assume un style visuel et sonore qui ne ressemble qu’à lui.
Ce qui frappe surtout, c’est l’ambiance : un New York futuriste sale, pulsant, vivant, où chaque ruelle clignote, chaque tir illumine un pan de décor, chaque cinématique te fait lever un sourcil en mode "ok, là c’est stylé". Le jeu respire la maîtrise artistique : tout est fait pour que tu ressentes l’action autant que tu la joues.
Mais Neon Inferno ne se contente pas d’être beau : il apporte vraiment quelque chose. Son système de tir sur deux plans, ses parades avec renvoi de projectiles, ses interactions avec le décor, sa verticalité, sa gestion de la foule… tout ça donne un run-and-gun riche et dynamique. C’est nerveux, exigeant, spectaculaire, et incroyablement fun.

Bande annopnce du jeu NEON INFERNO

Prix et disponibilité en ligne

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Prix de base 18.50 €