Solid Snake, Big Boss et Snake Plissken : un héritage culte

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Le 26 août 2025 sortira Metal Gear Solid Δ: Snake Eater, le remake très attendu de l’épisode culte imaginé par Hideo Kojima. L’occasion idéale de revenir sur l’une des inspirations majeures de la saga : Snake Plissken, héros des films New York 1997 et Los Angeles 2013 de John Carpenter, incarné par Kurt Russell.

Snake Plissken, l’anti-héros des années 80

Dans New York 1997 (Escape from New York, 1981), John Carpenter dépeint une Amérique dystopique où Manhattan est devenue une immense prison. Kurt Russell y incarne Snake Plissken, ancien soldat décoré devenu criminel, envoyé de force en mission suicide pour sauver le président des États-Unis. Cynique, désabusé, solitaire et affublé de son bandeau iconique, Plissken est l’archétype de l’anti-héros des années 80, hostile à toute forme d’autorité.

Dans Los Angeles 2013 (Escape from L.A., 1996), le ton est plus satirique mais les thèmes persistent. Plissken y confirme sa nature anarchiste et refuse toute compromission avec le pouvoir, allant jusqu’à condamner la civilisation technologique en plongeant le monde dans le noir. Ce geste radical parachève son statut de marginal irréductible.

De Plissken à Snake : l’hommage de Kojima

Lorsque Kojima crée Solid Snake en 1987 dans Metal Gear, puis en 1998 dans Metal Gear Solid, il reprend volontairement l’esthétique et l’attitude de Plissken. Nom de code “Snake”, bandeau, ton cynique : les clins d’œil sont évidents. Dans Metal Gear Solid 2, Snake utilise même l’alias “Iroquois Pliskin”, référence explicite au héros de Carpenter.

Mais Kojima ne s’est pas contenté de reproduire ce modèle. Il a développé une mythologie complexe autour de la guerre, de la génétique et de l’identité. C’est là qu’intervient le projet Les Enfants Terribles, qui a donné naissance à Solid Snake, Liquid Snake et Solidus Snake, tous clones de Big Boss, le soldat légendaire que l’on incarne notamment dans Metal Gear Solid 3: Snake Eater et Metal Gear Solid V: The Phantom Pain.

Big Boss et la genèse d’une légende

Dans Snake Eater, le joueur découvre Naked Snake, futur Big Boss, avant sa transformation en ennemi juré de la saga. Le remake à venir permettra de revivre cette origine tragique. Si l’on n’incarne pas encore Solid Snake, son existence découle directement de Big Boss et du projet de clonage. Toute la lignée Snake (Solid, Liquid, Solidus) trouve donc ses racines dans cet épisode.

Un héritage cinématographique et vidéoludique

Snake Plissken et les personnages de Kojima partagent une même essence : celle du soldat contraint par des puissances supérieures, lucide sur la corruption du système et prisonnier d’un rôle qu’il rejette. Plissken a marqué le cinéma par son anarchisme radical ; Solid Snake et Big Boss ont marqué le jeu vidéo par leur profondeur tragique et philosophique.

Snake Eater était déjà présent sur PlayStation 5 dans la compilation Metal Gear Solid Master Collection Vol.1, mais les joueurs y avaient retrouvé des versions remasterisées au style oldschool. Avec Metal Gear Solid Δ: Snake Eater, disponible sur PlayStationXbox et PC via Steam, ils pourront redécouvrir ce classique sous la forme d’un véritable remake en août 2025.
Il restera évident que Big Boss, Solid Snake et Snake Plissken partagent une filiation culte, où cinéma et jeu vidéo se rejoignent pour façonner l’un des personnages les plus emblématiques de l’histoire vidéoludique.

Bande annonce du jeu Metal Gear Solid Δ Snake Eater

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