Deadlight : Director's Cut sur PS4, Xbox One et PC
Le test du jeu Deadlight Director's Cut, édité par Deep Silver et développé par Tequila Works, a été réalisé sur Xbox One.
Deadlight Director's Cut
Deadlight est un jeu vidéo, développé par le studio espagnol Tequila Works et publié par Microsoft Studios. Le jeu est sorti en 2012, dans un premier temps, exclusivement sur le Xbox Live Arcade de la Xbox 360, puis, un peu plus tard, sur PC. Fort de son succès, ce jeu d'action et de plate-forme a d’ailleurs été mis à l’honneur, dans le cadre du Games with Gold.
4 ans après, Deadlight revient en version boîte sur Xbox One, PC, mais aussi sur PlayStation 4. Développé par le studio néerlandais Abstraction Games, cette nouvelle version intitulée Director's Cut, profite d'une définition en 1080p... Et ça tombe bien, puisque j'avais fait l'impasse, sur ce jeu.
Voici le test du jeu Deadlight Director’s Cut.
Go back to hell
L'histoire de Deadlight Director's Cut
L'histoire se déroule dans un univers apocalyptique. Nous sommes à Seattle aux États-Unis, au début du mois de juillet 1986. La première infection a eu lieu il y a 145 jours et la ville, confrontée à une horde de zombies, a été ravagée par le bombardement militaire, qui a suivi le début de l'épidémie. Le joueur incarne Randall Wayne. L'introduction du jeu nous montre un personnage tourmenté qui est contraint de tuer Karla, l'une des membres d'un petit groupe de rescapés. Pris au piège face aux zombies, le groupe se sépare, laissant Randall, bien décidé à retrouver sa femme et sa fille, avant de rejoindre la zone de sécurité, à quelques kilomètres de là.
Les vivants sont aussi dangereux que les morts
Sur trois chapitres, l’histoire est rythmée par une voix off charismatique et une bande son pleine de mélancolie. Tout au long de son périple, Randall sera rongé par des cauchemars et fera différentes rencontres et découvertes. Sans forcément rentrer dans les clichés du genre zombie / post apocalyptique, le scénario fait beaucoup penser à la série Walking Dead. Surtout avec les séquences intermédiaires représentées par des planches grossièrement dessinées avec de légères animations.
Enfin, le jeu fourmille de détails. Que ce soit dans les zones habitées ou dans les zones extérieures, tout le soin apporté à l'élaboration des décors, témoigne d’un passé que la guerre a dévasté. Même si le joueur débute le jeu en plein milieu d’une histoire, les différents tableaux du jeu, nous laissent clairement entrevoir, tout ce qui a bien pu se passer depuis le début de l’infection.
L'enfer sur Terre
Deadlight : definitive edition
Côté nouveauté, cette version Director's Cut apporte une fin alternative uniquement si vous jouez avec le nouveau mode Cauchemar. Généralement, on parle de Director's Cut, plutôt au cinéma lorsque plusieurs personnes ont été en désaccord, comme le réalisateur, le monteur ou le producteur. Cet intitulé pourrait faire croire que le studio n’a pas eu le dernier mot en matière de réalisation sur son jeu sorti en 2012... bizarre, pour un studio dit indépendant.
Game System
Deadlight n'est pas un jeu d'action ou de survie. Nous sommes bien loin d'un Resident Evil où il faut tuer un maximum de zombies pour progresser. Au contraire, dans Deadlight il est préférable tout au long du jeu, d'éviter les zombies, ou les ombres, comme certains protagonistes préfèrent les appeler. D'ailleurs, en faisant le bilan après avoir fini le jeu, plus de phase de plate-forme que d'action pure. Le jeu reprend les codes des meilleurs jeux de plate-forme des années 90 comme Prince of Persia, Flashback, Another World et Oddworld… avec une dose de Limbo pour sa direction artistique tout en ombre et lumière. Adepte inné du parkour, Randall court, saute, glisse et grimpe sur les immeubles et traverse les différents quartiers de Seattle. Ses mouvements demandent pour certains sauts et autres acrobaties, une précision aux pixels près, qui pourraient affoler les joueurs les plus impatients.
Deadlight : Director's Cut est donc un jeu 2D simple avec de nombreux éléments en 3D, et de la perspective dans les décors. Le joueur peut se déplacer horizontalement et verticalement, mais ne pourra jamais utiliser la profondeur pour se déplacer. Par exemple, pour descendre un escalier en colimaçon, il suffit de sauter par-dessus la barrière de protection.
Au niveau du gameplay, le jeu alterne des phases de plateforme, de réflexion et bien entendu de combat. Et pour corser le jeu, vous aurez des fois à gérer plusieurs choses en même temps.
La vue que nous ne contrôlons pas, est plus ou moins rapprochée selon les situations et les besoins. Par exemple, en entrant dans une maison ou dans une bouche d'égout, la caméra du jeu se rapproche fortement du joueur pour plus de détails.
Deadlight : Director's Cut est parfois sombre, rendant la progression fastidieuse. De plus, on pourrait regretter la progression par l'échec surtout au second chapitre qui est une succession de pièges et à la fin du jeu.
Pour survire dans ce chaos, le joueur devra faire attention à sa jauge de vie bien entendu, qui diminue rapidement si vous êtes attaqué ou si vous faites une chute de plusieurs mètres. Mais également à la jauge d’endurance. Plusieurs actions utiliseront votre endurance plus ou moins vite; par exemple lorsque vous vous suspendrez à une barricade ou à un fil ou lorsque vous utiliserez la hache.
Les autres armes que Randall pourra utiliser sont un pistolet, un lance-pierre et un fusil à pompe. L'utilisation du stick analogique et le viseur rouge rendent l'utilisation des armes très pratique. Les munitions des armes à feu étant limitées, il faudra donc les utiliser avec parcimonie ou tenter de fuir rapidement en limitant la casse. Si en revanche, vous souhaitez faire front face à l’ennemi, Randall peut, siffler ou crier pour les attirer, utiliser un lance-pierre pour faire diversion, tuer les individus isolés avec la hache ou le pistolet ou bien attendre qu'un groupe se forme pour utiliser le fusil à pompe.
Côté nouveauté, le mode "Survie en Arène" vous donnera des sueurs froides, en tentant de survivre le plus longtemps possible aux vagues de zombies ! Pour vous aider à rester en vie, de nouvelles armes, comme la mitrailleuse, le cocktail Molotov et le fusil de précision font leur apparition. Enfin, pour comparer son temps, avec le reste de la communauté, un classement en ligne vous donnera votre position.
Malheureusement, bien que Deadlight : Director's Cut soit un portage d'un jeu vidéo sorti il y a 4 ans, il comporte quelques bugs bloquants. C'est assez étonnant, d'autant que Tequila Works ne croule pas sur les projets depuis 2012. Certes, on trouve quelques bugs de collision mais absolument pas gênant dans la progression. Là je parle d'une incapacité pure et simple d'avancer, en tombant systématique dans des puits invisibles sans fond. Cela m'est arrivé plusieurs fois dans le jeu.
Mon avis concernant Deadlight Director's Cut sur Microsoft XBOX One
Pour faire simple, Deadlight : Director's Cut est une bonne adaptation de Prince of Persia, avec des zombies. L'histoire est intéressante et le jeu comporte que 3 chapitres. C'est assez court mais largement suffisant pour y avoir passé un bon moment.
Bande annonce de Deadlight : Director's Cut
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