Test Epomaker Split 65 : un clavier ergonomique split sur mesure


Sommaire
Epomaker Split 65

Précédemment, j’ai testé le clavier EPOMAKER Galaxy100, qui proposait pour son prix une excellente finition, bien que ses prestations logicielles restaient assez limitées.
Dans ce nouveau test, je vous propose de découvrir un autre modèle original de la marque : le Epomaker Split 65 avec les switch Nude Rosa.


Comme son nom l’indique, ce clavier a la particularité de pouvoir se séparer en deux parties. Cela peut paraître étrange, mais l’objectif est clair : offrir un gain de confort ergonomique, notamment en soulageant les poignets. C’est aussi un excellent moyen de libérer de l’espace sur le bureau.
Ce clavier est proposé à 120 $ sur le site officiel d’EPOMAKER, et environ 140 € sur Amazon. À ce tarif, on attend un produit clairement haut de gamme. Découvrons cela avec le test du clavier Epomaker Split 65.
Le clavier EPOMAKER Split 65 est un clavier original et bien pensé, qui mise sur l’ergonomie et la modularité

Le visuel
Le design est sans doute l’un des critères les plus influents lors de l’achat d’un clavier. EPOMAKER l’a bien compris, en proposant une large gamme de modèles et de combinaisons de couleurs. Je vous invite d’ailleurs à visiter leur site pour découvrir l’étendue de leur catalogue.

Le modèle testé ici arbore un design élégant et minimaliste, avec une finition noire mate. Les touches affichent un dégradé de gris allant du clair au foncé, offrant un contraste visuel agréable. On remarque aussi un bouton rotatif noir en haut à droite, utilisé pour contrôler le volume ou d'autres fonctions multimédias.

Le style épuré et les lignes nettes du clavier en font un accessoire aussi fonctionnel qu’esthétique, parfait pour un setup moderne.

Côté éclairage, le rétroéclairage RGB est au même niveau que celui du Galaxy100. La lumière est bien diffusée, les transitions sont fluides et les couleurs vives mais non agressives. La qualité de l’éclairage est donc très satisfaisante.
Qualité et ressentie
Au-delà de l’esthétique, la qualité de fabrication est essentielle, surtout pour un clavier dans cette gamme de prix. Ici, pas d’aluminium comme sur le Galaxy100, mais un boîtier en plastique de bonne facture.
Cela peut décevoir à ce prix, mais c’est un choix logique : le système de séparation du clavier nécessite un châssis plus léger, et l’aluminium aurait probablement alourdi l’ensemble inutilement.
La finition est soignée : aucun défaut visible sur la peinture, qui offre un toucher agréable et uniforme. Le clavier n’est ni trop lourd ni trop léger, ce qui donne une bonne impression de solidité.
Les touches sont également de très bonne qualité, avec une surface lisse et une texture douce. Le confort de frappe est excellent : aucun rebond désagréable, pas d’aspérités.
Mention spéciale pour la molette de volume en aluminium, fluide et bien calibrée. Elle renforce clairement l’impression de qualité premium.
Si ce n'est pas assez clair pour vous, je vous le répète, le ressenti mécanique est très bon. Chaque interaction avec le clavier (touche, molette, séparation) offre un retour sensoriel précis et agréable.
Le split
Alors, pouvoir séparer son clavier, est-ce vraiment utile ? Honnêtement, cela dépend de l’usage.
Dans mon cas, le gain de confort a été immédiat. J’ai un bureau assez encombré, et je dois souvent déplacer mon clavier ou écrire sur des feuilles à côté de mon ordinateur. Pouvoir manipuler facilement chaque moitié, voire ranger une partie du clavier temporairement, est un vrai plus. Le clavier devient aussi plus facile à transporter dans un petit sac.

En revanche, l’utilisation clavier séparé n’est pas aussi naturelle au départ. Il y a plus de fautes de frappe, et un temps d’adaptation est nécessaire. Le gain ergonomique sur les poignets est limité, et à ce niveau-là, des repose-poignets bien pensés seront souvent plus efficaces.
C’est une fonctionnalité originale et bien pensée, mais pas indispensable pour tous.

Les Switch
EPOMAKER propose une impressionnante gamme de plus de 50 types de switchs.
Le clavier testé ici est livré avec les Nude Rosa, des switchs silencieux parfaits pour un usage bureautique, je peux les comparer aux Wisteria switches tester avec le précédent clavier.

Le clavier est initialement livré avec les Wisteria,le changement de switch est très simple grâce à l’outil fourni. Voici les spécifications des Nude Rosa :
- - Pre-travel : 2.0±0.4 mm
- - Total travel : 3.6±0.4 mm
- - Force d’activation : 39±5 gf
- - Force maximale : 45±5 gf
- - Matériaux : boîtier PC + tige UPE
- - Pré-lubrifiés : oui
- - Durée de vie : 50 millions de frappes
Mon retour sur ces switchs est très positif : ils offrent un confort de frappe idéal, un retour de force léger mais précis, et un silence remarquable, bien meilleur que celui d’un clavier à membrane.
Sauf pour le gaming compétitif, ils conviendront à la plupart des usages. Personnellement, je préfère largement ces switchs aux Wisteria, et je ne comprends pas pourquoi les Nude Rosa ne sont pas les switchs par défaut sur tous les modèles.
Accessoire et réglage
Le clavier est livré avec un ensemble d’accessoires bien pensés. On y trouve un câble USB-C qui permet à la fois de le connecter en mode filaire et de recharger la batterie, car il s'agit ici d’un modèle Bluetooth. On trouve également une pince à touches fournie, très pratique pour retirer facilement les keycaps ou même les switchs, que ce soit pour le nettoyage ou la personnalisation du clavier.
L’utilisation au quotidien est simple et intuitive. Il suffit de le connecter via Bluetooth à un ordinateur Windows, macOS ou Linux, ou de le brancher directement avec le câble pour l’utiliser immédiatement. Une clé USB sans fil est également incluse pour une connexion via un protocole propriétaire, censée améliorer la stabilité. Cependant, je n’ai pas réussi à faire fonctionner cette méthode, et je n’ai trouvé que très peu de documentation à ce sujet.
Du côté de l’autonomie, rien à signaler : le clavier tient facilement plusieurs jours en utilisation régulière sans recharge, ce qui est plus que satisfaisant.
En revanche, un bémol important concerne le logiciel de personnalisation. EPOMAKER propose une application pour configurer le rétroéclairage RGB, mais celle-ci est loin de rivaliser avec les solutions proposées par les concurrents comme Razer, Logitech ou Corsair. Le logiciel est peu intuitif, parfois instable, et surtout complexe à utiliser.
Et pour certaines fonctionnalités avancées, il est nécessaire de passer par GitHub et d’utiliser des lignes de commande dans un terminal. Cela suppose un minimum de connaissances techniques que beaucoup d’utilisateurs, surtout ceux qui veulent juste un clavier "plug and play", n’ont pas ou ne souhaitent pas acquérir.
Pour un clavier vendu à plus de 100 €, on s’attendait à un logiciel plus simple, moderne et accessible. Ce manque de convivialité freine clairement le potentiel de personnalisation du produit.
Mon avis concernant Epomaker Split 65
Le clavier EPOMAKER Split 65 est un clavier original et bien pensé, qui mise sur l’ergonomie et la modularité. Malgré quelques limites côté logiciel, il offre une excellente qualité de frappe, un design réussi, et une réelle polyvalence. Un choix intéressant pour ceux qui cherchent un clavier confortable, silencieux et adaptable à différents usages.
Attention cependant : le clavier n’est disponible qu’en disposition QWERTY et ne possède pas de pavé numérique, ce qui pourrait ne pas convenir à tous les utilisateurs. Enfin, pour un clavier de plus de 100 €, on attend un peu plus de finition logicielle. Mais si vous cherchez un clavier modulaire, silencieux, et agréable à utiliser, ce modèle est un très bon choix.
En résumé
Les points forts de Epomaker Split 65
- - Design soigné
- - Frappe confortable
- - Switchs silencieux
- - Fonction Split utile dans certains cas
- - Autonomie solide
Les points faibles de Epomaker Split 65
- - Logiciel de personnalisation très en retrait
- - Pas de boîtier aluminium malgré le prix
- - Clé USB sans fil peu documentée
Pr?sentation vid?o du clavier Epomaker Split 65
