Test Razer Kishi V3 : la manette ultime pour iPhone et Android

Si tu es gamer, tu connais forcément Razer. Depuis 2005, la marque conçoit des produits pensés pour la performance et la qualité, avec notamment ses périphériques emblématiques et ses ordinateurs Razer Blade. Sa suite logicielle, incluant Razer Chroma RGB et Razer Synapse, compte plus de 200 millions d’utilisateurs qui profitent de nombreuses options de personnalisation et d’optimisation. Razer est aujourd’hui une référence incontournable dans l’univers gaming. Son logo au serpent à trois têtes est devenu un symbole connu de tous les joueurs, porté par un écosystème complet mêlant logiciels, services et matériel, dont des manettes pour smartphone. C’est justement la Kishi V3, la dernière manette pour smartphone de la marque, que je vais vous présenter. N’ayant pas testé les versions précédentes, je vais début mon test par présenter la gamme Kishi et ses principales évolutions.

La gamme Kishi 

Sortie en 2020, la première Kishi est compacte et extensible, facile à emporter. La V2 renforce la rigidité et la stabilité, tandis que la V3 adopte un vrai format de manette de salon avec de grandes poignées pour un confort prolongé. La première génération propose des commandes simples, la V2 améliore la réactivité avec des microswitch et des réglages via l’application, et la V3 ajoute des sticks plus grands, un retour tactile précis et des boutons arrière pour plus d’actions en jeu. Toutes les versions offrent une connexion filaire sans latence et la charge pendant le jeu. La V2 ajoute le remappage via l’application Nexus, et la V3 élargit la compatibilité aux derniers iPhone et certaines tablettes, avec des retours haptiques améliorés. Au fil des générations, la Kishi est passée d’un format compact à un véritable contrôleur pro, avec des boutons reprogrammables, des sticks et gâchettes perfectionnés et des fonctionnalités logicielles enrichies via Razer Nexus.

Ce tableau récapitule les différences majeures :

Razer Kishi V3

La gamme V3 comprend 3 versions : V3, V3 Pro et V3 Pro XL. Les différences concernent surtout la taille, le poids, la compatibilité et les boutons. La version de base est compacte et légère, pensée pour les smartphones. La V3 Pro est plus grande et plus lourde, ajoute quatre boutons multifonctions et prend en charge l’iPad mini. La V3 Pro XL, conçue pour les grandes tablettes, conserve les boutons multifonctions et devient encore plus imposante.

Déballage

La boîte met bien en valeur la manette et donne immédiatement envie de la prendre en main. En haut à gauche, la mention Razer Kishi V3 est accompagnée des appareils compatibles, et juste en dessous, deux pictogrammes indiquent la connexion USB-C et l’accès à l’application Razer Nexus. Au dos figurent les principales caractéristiques de la manette.

Razer rassemble plusieurs millions d’utilisateurs et sait que ceux qui en parlent le mieux sont ses propres joueuses et joueurs. Ils deviennent les premiers ambassadeurs de la marque. Le hashtag #RazerKishiV3 permet de retrouver toutes les photos de la communauté sur les réseaux sociaux.

L’ouverture de la boîte fait son effet. On découvre la manette posée dans un écrin de mousse parfaitement moulé sur ses courbes. 

À l’intérieur, on trouve la manette, deux paires de coussinets en caoutchouc, des autocollants Razer et la documentation. Petit bémol : le texte de la documentation est minuscule, imprimé en gris sur du papier noir, presque illisible. Enfin, la manette n’est pas livrée avec un câble de charge, mais la plupart des joueurs en ont déjà plusieurs à la maison.

Les deux paires de coussinets sont notées A et B : les A sont déjà installés pour les iPhone, et les B sont à utiliser pour Android. Vous pouvez retirer ces coussinets si l’étui de votre téléphone le permet.

La manette pèse 177 grammes, auxquels s’ajoute le poids de votre smartphone. Elle peut également être utilisée comme une véritable manette autonome sur PC, mais elle n’est pas compatible avec les consoles Xbox ou PlayStation.